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Parce que certaines de nos plongées peuvent être, profondes, longues et engagées, nous avons besoin d'un matériel performant et fiable...  Grâce à nos partenaires et leur à soutien indéfectible nos immersions sous-terre ou sur épaves sont réalisées avec le maximum de sécurité et de confort... Merci à eux...


 

 "Tek... nique" 

 

 

"Technico-bricolage":

   Personnalisation, configuration... recycleur AP Diving Evolution+ / Inspiration

 

[18/03/2012]

mise à jour du  15/12/2012

Introduction 

"Loin de moi l'idée, ou l'envie de donner des leçons... Du haut de mes "200 heures" en CCR je ne me considère pas comme un expert, encore moins comme un potentiel "sachant". Mais, j'enseigne la plongée air et Nitrox depuis plus de 12 ans et, même si j'ai un peu levé le pied sur l'enseignement, j'ai toujours cette "fibre pédagogique" et cette envie de partager qui vibre en moi. Comme beaucoup de plongeurs teks "engagés", j'ai longtemps recherché le "graal": la "config ultime". J'ai tâtonner, essayé, testé diverses configurations afin d'arriver à la celle qui réponde le mieux à mes attentes. J'étais arrivé à quelque chose de satisfaisant et confortable en OC config lourde, mais l'abandon de ce type de scaphandre et le passage au recycleur m'a fait repartir dans cette quête de "LA" configuration ultime, mais cette fois en recycleur. Aujourd'hui (mars 2012), après de 200 heures de pratique (épaves profondes, plongée souterraines...),  j'arrive à peu près à une config qui me satisfait et qui allie, pour moi, confort et fonctionnalité, bien que certainement pas encore définitive et perfectible. Mais elle se rapproche de mon idée du "graal".

 A travers cette rubrique mon but est simplement de partager réflexions et idées, et mes "petits bricolages" quant à la configuration de ma machine. Pour en arriver là, je suis parti de mon EVOLUTION+ en version "de base", que j'ai personnalisé et modifié légèrement en l'adaptant à mes idées. J'ai reçu de nombreux conseils, copié avec plus ou moins de succès d'autres plongeurs qui ont accepté de partager leurs idées... Je n'ai rien inventé, au mieux je me suis approprié en les adaptant à mes besoins, les idées d'autres plongeurs recycleur plus expérimentés que moi. C'est notamment l'occasion pour moi, de remercier un de ces plongeurs en particulier, bien plus expérimenté que moi en plongée recycleur et qui, grâce à sa générosité, ses conseils et sa patience m'a permis d'avancer. Il a partagé et m'a beaucoup apporté en terme de configuration et d'expérience: un grand merci à mon ami Alexandre Fox...

Bref vous pouvez piocher, adapter à vos goûts et à vos envies les exemples de configurations qui suivent... Testez, adoptez, améliorez, rejetez ou critiquez ce qui suit, mais essayez de ne changer qu'un seul élément de votre configuration à la fois et testez toujours par faible profondeur, sous surveillance et sur des plongées peu engagées.


                                                                                                                                                                                                                                            Franck Gentili
Sommaire: cliquer sur le paragraphe de votre choix pour y accéder directement!

- La travel frame
- La poignée inox
- Routages et longueurs des flexibles
- Le HUD
- Flow-stop O²
- La fish-tail
- D-rings
- "Barre d'accroche" et ajouts de D-rings
- Bloc "argon , wing et flottabilité
- Longueur de la boucle et des tuyaux annelés
- Les BO: "accroches" et utilisation
- La BOV sur le diluant
- Petits plombs additionnels
- Le "spare O²"

Recycleur à gestion électronique EVOLUTION+ ou INSPIRATION Vision???   
Pour faire simple, la différence entre un recycleur INSPIRATION Vision et un EVOLUTION+, c'est la taille des blocs et donc l'encombrement et le poids de la machine. L'INSPI dispose de blocs de 3 litres alors que l'EVO+ a des blocs de 2 litres. Ils partagent la même électronique, les même composants, le même canister de 2,5kg de chaux. Ce sont des recycleurs fabriqués par Ambient Pressure Diving (APD) en Angleterre et sont des recycleurs à circuit fermé et gestion électronique.  Ils partagent aussi l'électronique "VISION" qui inclus un HUD, un logiciel de décompression intégré et un "temp-stick" (en option) qui surveille le bon fonctionnement de la chaux. Les "machines" sont livrées en version basique, complètes et prêtes à plongée...

Dès le départ j'ai choisi d'équiper ma machine d'une BOV, du Temp-stick...
   


 
 
La "travel frame", modèle G/FOX: 
   

 



Photo: Alex Fox
          


La frame G/FOX "nue"   
 




Le recycleur monté dans la frame G/FOX "ready to dive".   
 


  

Différentes vue de la machine dans la frame G/FOX
 
 
Un kit "quick connect Metal sub" 
  • Qu'est-ce que c'est?

C'est un "tube" en aluminium anodisé de 50cm de haut pour 18cm de diamètre. Il se fixe directement sur le harnais à la place de la boite jaune d'origine. Le scrubber, coiffé de la tête électronique se glisse à l'intérieur afin d'être parfaitement protégé, alors que les blocs de diluant et d'O² se fixent de part et d'autre à l'extérieur de la frame.

 

  • Pourquoi ce choix?

- Pour diminuer le lestage de la machine ou du plongeur

- Pour avoir un encombrement dans le dos du plongeur optimal (pas plus d'épaisseur qu'une S80 avec la frame G/FOX)

- pour la facilité d'accès aux blocs

- pour le look moins "caisse à chat" que la boite d'origine...

 

  • Avantages:

- Le lestage: Le remplacement de la boite jaune d'origine par la frame permet de gagner 2kg de lestage et vu que la frame est "ouverte" dans sa partie supérieure, celle-ci se vide instantanément ce qui accélère l'immersion, contrairement à la boite qui doit se vider de l'air quelle contient avant de permettre au plongeur de s'immerger.

- La facilité d'accès aux blocs: En option la frame peut recevoir 2 (ou plus) kits de fixation rapide des blocs "type Metal-Sub". Les blocs sont positionnés ou retirés de la machine en quelques secondes. Et leur fixation est sécurisée.

- Possibilité de monter différentes tailles de blocs. La boite d'origine impose des blocs de 2 litres max pour un EVOLUTION+ et de 3 litres max pour un INSPI. Avec la frame les blocs n'ont plus cette contrainte de taille et on peut à loisir, monter des blocs de plus grande capacité 3,4,5 ou même 6 litres.

- Voyage: La frame pèse 2,4kg et, est bien moins encombrante que la coque d'origine. Pour voyager ça peut être un argument non négligeable. C'est pour cette raison que l'on l'appelle "Travel" frame. De plus, la facilité qu'elle procure de pouvoir monter des blocs de différentes tailles, peut, lors de certains voyages, dispenser d'emporter ses blocs (O² et Dil.) perso. Et ainsi de voyager plus "light"

- Possibilité de monter un flow-stop sur le détendeur O² facilement manœuvrable en plongée, alors qu'il serait complètement impossible à atteindre en immersion s'il était monté sur le détendeur à l'intérieur de la caisse. Voir plus bas...

- Le look: Bien que cela puisse paraître superflu; la frame donne à ce recycleur un look plus "tek" qu'avec sa boîte jaune d'origine.

 

  • Inconvénients:

- Les blocs ne sont plus protégés à l'intérieur de la coque, mais bien plus exposés. Il n'est pas rare de voir les culs des blocs porter les stigmates de plongées sous plafond. Mais ceci est aussi vrai pour tous les autres recycleurs avec les blocs extérieurs.

- Le surcoût non négligeable.

 

  • Particularité de la mise en œuvre: 

- L'installation de la frame sur le harnais nécessite un démontage complet de la coque, du capot, des flexibles et des détendeurs... Il faut bricoler un système de fixation de façon à bloquer comme il le faut le canister à l'intérieur de la frame et repenser tout le routage des flexibles ainsi que la longueur de certain d'entre eux. Il faut éventuellement intégrer des protections à l'intérieur afin que le plastique du canister ne s'use pas par frottements sur certains angles un peu aigu dans la frame.

 

  • Coût:

- Compter environ 360€ pour la frame G/FOX: Se procurer la frame G/FOX

 Ajouter environ 200€ pour les kits "Metal-Sub" et 70€ la poignée de portage inox: Se procurer les kit Quick Connect MetalSub

 

  • Liens:

Pour plus de détails sur cette frame: travelframe.perso.sfr.fr

Chez AP Diving la rèf. des kits Metal-Sub est: EV92 http://www.apdivingdirect.com/int/catalog/product_info.php?products_id=68

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La poignée inox 

  • Qu'est-ce que c'est?

C'est une sorte de plaque de 5cm de large sur 40cm de long qui se termine par un "cadre" qui sert de poignée. Le tout est en inox. La plaque se fixe entre la frame et le harnais, lors du montage.

 

  • Pourquoi ce choix?

Cette poignée est proposée en option par le fabricant de la frame et s'adapte donc parfaitement. Il faut dire que je n'ai pas été convaincu par la fonctionnalité de la poignée d'origine AP montée sur la frame.

 

  • Avantages:

- Cet "ustensile" étant en inox elle permet de lester encore un peu moins le plongeur. C'est du costaud, du robuste.

- Elle offre une excellente prise pour porter la machine et, est particulièrement appréciable lors d'un décapelage dans l'eau: elle offre une prise fiable et facile aux équipiers qui hissent votre machine par dessus les boudins d'un gros semi-rigide.

- Tous les tuyaux (annelés, flexibles O², Dil, Manos, buzzer, afficheur...) passent dans le cadre formé par la forme de la poignée et sont donc bien protégés. En cas de "frottements intempestifs" du haut de la machine (épaves, sout.) c'est la poignée qui va encaisser et pas les tuyaux et flexibles.

 

  • Inconvénients:

- Rend la machine un tout petit peu moins compacte en rehaussant l'encombrement par le haut de quelques centimètres.

- Ne permet pas l'extraction du canister de la frame sans démontage des tuyaux annelés des "T". Par exemple: Lors d'un changement de pile, au bord du quai juste avant le départ du bateau, il faut déconnecter les tuyau annelés... afin de sortir le canister pour pouvoir ouvrir la tête et changer la pile. Ce qui implique après remontage une re-vérification des tests de pression positive et négative de la boucle.

 

  • Particularité de la mise en œuvre: 

- Très facile à installer en même temps que l'installation de la frame.

 

  • Coût:

- 70€

 

  • Liens:

http://cobby.free.fr/frame/indexfr.htm. pour la poignée

La poignée inox s'installe entre la frame et le harnais













 
La poignée inox peut aussi servir à fixer la "clarinette"

Les flexibles et les tuyaux annelés sont bien protégés en passant à l'intérieur de la poignée


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Routage et longueurs des flexibles 
Les 3 flexibles de chaque détendeurs sont regroupés et tenus ensemble par des serre-flex, afin qu'ils cheminent entre les blocs et la wing sans torsions et le plus directement possible, afin d'avoir une configuration la plus "propre possible".


 
Les flexibles sont bien ordonnés et  solidarisés entre eux si nécessaire.
  • Qu'est-ce que c'est?

Le montage de la machine sur la frame nécessite de ré-ajuster longueurs, distribution et disposition des flexibles.

 

  • Pourquoi ce choix?

Afin d'obtenir, à terme, une machine "harmonieuse" et simple. Sans flexibles qui se croisent, ou qui risquent de former des anses susceptibles de s'accrocher voire de se rompre dans une épave par exemple.

 

  • Avantages:

- Machine harmonieuse, compacte et sans anses.

- Repérage facile de chacun des flexibles et maintenance facilité

 

  • Inconvénients:

- Nécessite de passer du temps à démonter, ajuster les longueurs des flexibles MP et remonter l'ensemble

- Le système de flexibles AP permet de raccourcir à loisir les flexibles, on dévisse, on coupe, on revisse et le tour est joué... Mais attention, une fois coupés pas de retour en arrière possible. 

 

  • Particularité de la mise en œuvre: 

    Avant de monter la frame, il faut démonter les détendeurs et les flexibles qui, jusque là, étaient logés à l'intérieur de la caisse. Quitte à les sortir, autant démonter tous les flexibles (ça permettra de vérifier l'état des joints et de les rengraisser si nécessaire). Il vaut mieux les repérer avant démontage en  collant sur chacun d'un un scotch avec le nom du flexible. C'est important afin de ne pas mélanger les flexibles O² et les flexibles DIL.

    Une fois la frame fixée sur le harnais, positionner les blocs avec leurs premiers étages respectifs afin d'étudier le chemin le plus direct et le moins exposer pour chaque chaque flexible. Avant de raccourcir les flexibles ne pas hésiter à se glisser dans le harnais, toutes sangles ajustées, afin de s'assurer de ne pas les couper trop court.

    On pourra les solidariser ensemble à l'aide de serre-flex.

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Head Up Display (HUD) 
 
  • Qu'est-ce que c'est?

Le HUD (Head Up Display = afficheur tête haute) est un câble sortant de la tête du recycleur et qui, via 4 fibres optiques donne au plongeur des informations sur le fonctionnement de sa machine (PPO², alarmes...). Le HUD vient se fixer sur l'embout: Pour simplifier à l'extrême: Vert = OK, Rouge = Attention. D'origine le HUD est conçu pour être positionné à gauche sur le DSV (embout respiratoire).

 

  • Pourquoi ce choix?

Quelles modifications sur ce HUD? Pas grand chose en fait... Juste le changer de coté afin qu'il se positionne coté droit du DSV (d'origine il vient se fixer sur la gauche).

L'âge avançant, la faculté de lire les petits chiffres de l'afficheur ne s'améliore pas. J'ai fait installer au bas du verre gauche de mon masque une lentille qui fait "loupe" et me permet de lire facilement toutes les indications de l'afficheur. Or, l'afficheur "VISION" se porte sur le poignet gauche (d'où le choix du verre gauche pour la lentille), mais le HUD est en plein champ de la lentille et il me fallait jongler entre HUD et lentille pour arrivé à lire l'afficheur. J'ai donc positionné le HUD afin qu'il soit à droite et re-routé son câble en conséquence.

 

  • Avantages:

- Le HUD ne gêne plus la lecture de l'afficheur.

 

  • Inconvénients:

- Attention: normalement les lumières du HUD sont propre à chacun des deux afficheurs. Initialement (HUD à gauche), les lumières de gauche sont celles du contrôleur C1 (normalement le "contrôleur primaire") et les lumières de droite celles du contrôleur C2 (normalement le "contrôleur secondaire"). Avec le changement de côté du HUD c'est l'inverse: C1 est à droite et C2 à gauche.

 

 

  • Particularité de la mise en œuvre: 

- Pas de difficulté particulière, si ce n'est le démontage du support HUD et son installation à droite. Egalement le positionnement des clips tenant le câble du tuyau expiratoire du DSV vers l'inspiratoire.

- Autre petit tracas: il se peut qu'à l'origine le HUD et son câble cheminait sous la protection en tissus du tuyau expiratoire de la tête (celle avec le liserait bleue). On ne peut pas faire de même quant au positionnement du HUD à droite: si on fait passer le HUD et son câble sous la protection en tissus du tuyau inspiratoire (celle sans liserait bleu) on va avoir un problème lors du démontage de la tête. En effet le tuyau expiratoire et sa protection de tissus (bande bleue) restent à demeure solidaire de la tête (tout comme le câble et le HUD), mais le tuyau inspiratoire et sa protection de tissus (tout noir) restent eux solidaires du filtre. Donc, il serait compliquer de séparer la tête du canister. J'ai bricolé une solution pour que le câble reste néanmoins bien contre le tuyau annelé avec des petites bandes de velcro auto-collant.

Le HUD est positionné à droite, sur la BOV
 
Détail des "scratches" qui permettent de maintenir le câble du HUD bien contre le tuyau inspiratoire du filtre
 
Le câble HUD à poste maintenu par 3 petites bandes de velcro


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Flow-stop O² 
Raccord 90° MP pour 1er étage et Flow-stop 1er étage
chez INNODIVE






Le flow-stop monté sur le flexible d'alimentation en O² du solénoïde





Autre vue...

Le sécurisation du flow-stop O² du solénoïde
  • Qu'est-ce que c'est?

L'idée est d'installer un "flow-stop" au niveau du 1er étage O², entre le 1er étage et le flexible O² d'alimentation du solénoïde. C'est un système qui permet de couper l'alimentation en O² du solénoïde, tout en conservant l'injection manuelle opérationnelle.

 

  • Pourquoi ce choix?

En formation INSPI, on apprend à gérer "un solénoïde bloqué ouvert" par la fermeture du robinet du bloc d'O² et la gestion de l'injection d'O² par des petits "coups d'ouverture / fermeture du robinet". Pas très facile à réaliser... pas très précis quant à la quantité d'O² injectée. De plus, quand le robinet d'O² est fermé, l'injection manuelle est inopérante. Que se passerait-il en cas de "solénoïde bloqué ouvert" sur des plongées engagées, sur épaves profondes ou sous terre? Personnellement je ne suis pas certain d'avoir la sérénité nécessaire pour gérer ma pPO² avec précision grâce au robinet du bloc.

La frame permet de sortir les détendeurs de la caisse et de les rendre accessibles. Il devient donc très facile de manipuler un flow-stop que l'on aurait installé à la base du 1er étage O². En cas de solénoïde bloqué ouvert, on ferme le flow-stop pour que le solénoïde ne soit plus alimenté, il suffit alors, de gérer sa PPo² par l'injection manuelle.

Le risque étant de partir à l'eau avec le flow-stop en position fermé... J'ai sécurisé le flow-stop à l'aide d'une rondelle en delrin et de serre-flex .

  • Avantages:

- Permet de couper quasi instantanément l'alimentation du solénoïde au cas où celui serait en débit continu.

- Même avec le solénoïde coupé, l'injection manuelle reste fonctionnelle.

 

  • Inconvénients:

- Ce montage "impose" d'ajouter dans sa check-list pré-dive de vérifier que le flow-stop soit bien en position "ON".

- Même si ce montage ne complexifie pas beaucoup la machine, ça fait un élément en plus, qui peut être sujet à fuites...

- Ce montage n'est possible qu'avec la frame. Dans la caisse d'origine les détendeurs n'étant pas accessibles.

 

  • Coût:

-Raccord MP 90° pour 1er étage: 16,30€ chez INNODIVE

-Flow-stop pour 1er étage: 28€ chez INNODIVE

 

  • Particularité de la mise en œuvre: 

- ATTENTION: ce montage nécessite que le raccord 90° et le flow-stop soient compatible O².

- L'écartement des sorties MP du détendeur O² AP n'est pas suffisant pour le diamètre du flow-stop. C'est la raison pour laquelle on est obligé de positionner le raccord 90° sur le 1er étage puis le flow-stop sur le raccord 90°.

- Autre petit ajustement: la partie coulissante du flow-stop est conçue pour venir en butée contre le corps du 1er étage en position "ON", mais nous avons vu que nous n'avions pas la place pour l'y monter directement. Il est donc monté sur le raccord 90°. Or, dans ce cas, la partie coulissante n'a plus de buté et risque de se "luxer". Il faut donc intercaler entre le raccord 90° et le flow-stop un petit morceau de gaine électrique PVC rigide en 20mm de diamètre (12mm de long). Et ce, afin de créer une buté pour le "coulisseau" du flow-stop.

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Fish-tail 
 
  • Qu'est-ce que c'est?

C'est une pièce en cordura qui se fixe au bas du harnais pour créer une extention au niveau du sacrum du plongeur. La sous-cutale passe dans la fish-tail afin de bien la plaquer contre les fesses du plongeur. La fish-tail est munie d'anneaux et d'élastiques. 

 

  • Pourquoi ce choix?

Je cherchais une solution afin d'accrocher les Bail-Out (BO) le plus en arrière possible pour qu'ils ne me gênent pas. Les mousquetons bas des BO viennent donc se fixer sur les anneaux de la fish-tail. Les élastiques servent à fixer le parachute de palier.

 

  • Avantages:

- Position des BO en arrière et plus bas: Ils restent parfaitement accessibles et ne gêne pas le plongeur

- Tous ce qui est accroché à la fish-tail reste facilement accessible car situé au niveau du sacrum du plongeur.

- On peut sans problème accroché 4 BO.

 

  • Inconvénients:

- Les "D-rings" (anneaux) ne sont pas fixent et ont une fâcheuse tendance à pivoter. Mais d'autres modèles existe comme la Dir-Zone par exemple qui remplace les anneaux par une accroche large et fixe en inox.

 

  • Coût:

Environ 55€ pour le modèle APD, compter 32€ pour la Dir-Zone (chez INNODIVE)

 

  • Particularité de la mise en œuvre: 

- La fish-tail APD est conçu pour se monter sur le harnais APD des INSPI et EVOLUTION, donc montage facile.

- Je l'ai monté intentionnellement "devant/derrière", le logo APD vers l'intérieur afin que la sangle sous-cutale soit à l'extérieur et plaque bien la fish-tail contre mon sacrum.

- La Dir-Zone peut dans certain cas nécessiter quelques ajustement pour s'adapter au harnais APD. Mais rien de bien compliqué semble-t'il.

La fish-tail APD
 
      
La fish-tail est montée "devant-derrière" au bas du harnais entre la wing et le harnais. La sangle passe à l'extérieur afin qu'elle plaque bien la fish-tail contre le bassin. Vue de dos (à gauche) et de face (à droite)
 
 
 
La fish-tail avec le parachute de palier installé et tenu par les élastiques.


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"D" rings, blocages et "anti rotation" 
 
Le bloqueur de D-ring AP: 4€ pièce chez AP
 
ici installé sur l'anneau latéral de la wing
 
2 ou 3 "serre-flex" suffisent pour maintenir les D-ring en place
 
  • Qu'est-ce que c'est?

Le harnais et la Fish-tail sont généreusement pourvus de "D-rings" (anneaux) qui permettent d'accrocher les BO et divers accessoires. Ils ont une fâcheuse tendance à "fuir" lorsqu'on les cherche pour y accrocher quelques chose. Car leur fixation sur le harnais est assez lâche. J'ai essayé de trouver une solution afin de les rigidifier un peu.

 

  • Pourquoi ce choix?

Rien de plus rageant que de se battre avec un D-Ring qui pivote sur son axe dès qu'on le touche pour y fixer quelque chose. Il fallait trouver une solution pour les bloquer un peu plus et les rendre plus facilement accessibles. Pour les D-rings situés sur la wing, APD commercialise des bloqueurs. Mais ils ne peuvent pas s'installer ailleurs que sur une sangle ou sur les D-ring de la wing.

Pour les autres D-Ring une solution consiste à poser 2 colliers "rislans" dans la sangle de fixation du D-ring de part et d'autre de celui-ci.

 

  • Avantages:

- Les D-ring restent tout de même mobile mais leur rotation est plus difficile. Ils ne fuient plus quand on les cherches

 

  • Inconvénients:

- compter 4€ environ par bloqueurs APD. Attention, même s'il est possible de les installer pour bloquer les D-rings de la fish-tail APD, ils restent fragiles et ne résistent pas bien longtemps aux contraintes du poids du plongeurs assis sur sa fish tail hors de l'eau.

 

  • Particularité de la mise en œuvre: 

- Choisir des colliers assez larges et qui rentre un peu en force dans la sangle de part et d'autre du D-Ring. Le but étant de freiner la rotation du D-rings, plus les colliers sont larges, plus les frottements sont importants et freinent les rotations des D-rings.

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Ajout de "D" rings, et "barre d'accroche"...
 (mise à jour du 19/08/2012*)
 
  • Qu'est-ce que c'est?

Bien qu'APD soit généreux avec le nombre de D-rings de son harnais, j'ai choisi d'en ajouter 2 de plus au niveau de la taille qui soit facilement accessibles. J'ai aussi installé une barre d'accroche bien pratique juste sous la frame et par dessus la fish-tail.

 

  • Pourquoi ce choix?

Lors de certaines plongées, ont peut être amené à trimballer tout un tas de chose. En plongée souterraine par exemple, pour des plongées un peu engagée on peut avoir beaucoup de BO qui occupent la plupart des D-rings et il faut bien trouver où accrocher tous les dévidoirs, les cisailles, les caouétches, les flèches directionnelles... Et il faut que le tout reste accessible même avec plus de 4 BO.

J'ai donc ajouté un D-ring de chaque cotés au niveau de la taille, juste sous les poches, et fixé une barre (poignée inox de transport d'un vieux bi Spiro) entre le bas de la frame et le fish-tail.

  • Avantages:

- Accroches supplémentaires facilement accessible

 

  • Inconvénients:

- Nécessite un peu de bricolage et une machine à coudre pour la sangle des D-rings de taille.

 

  • Particularité de la mise en œuvre: 

- Les extrémités de la barre ont été meulées afin de les arrondir, et elle est fixée à l'aide de deux manilles sur les sangles latérales qui relient la fish-tail au harnais.

- Les anneaux "de taille" sont des D-rings inox de 50mm cousus sur une boucle de sangle. Il suffit alors de démonter un coté des fixations de poches du harnais, de glisser la boucle de sangle dans la sangle abdominale du harnais et de refixer la poche.

  • Variante:

- Prendre une vielle "tige de réserve" en inox et la tordre afin d'en faire une forme qui permette d'y accrocher facilement tout les accessoires et qu'ils soient facilement accessible.

 
Barre de portage d'un vieux bi Spirotechnique meulée, légèrement déformée et fixée sur le haut de la fish-tail à l'aide de deux manilles.
 
 
 (mise à jour du 19/08/2012*): La variante avec une tige de réserve d'un vieux bloc! Plus de place et meilleure accessibilité!
 
 
Fish-tail, parachute et dévidoir... 2 dévidoirs accrochés à la barre de portage arrière
 
 
Ajout d'un D-ring sous les poches de la sangle abdominale


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 "Bloc argon", wing et flottabilité (mise à jour du 19/08/2012)
Une paire de vieilles sangles noires et jaunes, cousues et passée derrière le dosseret puis fixées dans les D rings qui tenaient le matelassage du harnais AP.

    
Le détail du blocage de la sangle sur le D ring: 2 petits trous et  un collier rislan.


       
Bloc "argon" 2 litres coté gauche du harnais(à droite sur la photo)  et S006 "spare O²" à droite sur le harnais (à gauche sur la photo)
 
 
Le spare O² en avant et à l'extérieur du pack d'accu du phare
  • Qu'est-ce que c'est?

- Bloc "argon": Ce bloc, que l'on qualifie souvent de "bloc argon", sert à alimenter l'étanche, afin de ne pas injecter dans le vêtement sec un diluant riche en hélium. L'hélium ayant un pouvoir d'isolation thermique médiocre il ferait un piètre isolant une fois injecté dans l'étanche. Il faut donc recourir à un bloc supplémentaire, qui, comme son nom ne l'indique pas ne contient (pour ma part en tout cas) pas d'argon mais juste de l'air. J'ai fait le choix d'utiliser un bloc de 2 litres acier équipé d'un robinet type "Lefebvre". Ce bloc n'alimente, via un flexible direct-système, que la combinaison étanche.

- La Wing : quant a elle est alimenté par le bloc de diluant: Via un flexible qui part de la clarinette.

- Flottabilité:  En plongée je n'utilise que l'air de la combinaison étanche pour m'équilibrer et me stabiliser. La purge d'épaule est fermée de suite après l'immersion et à la remontée je purge en déclenchant manuellement la purge.

 

  • Pourquoi ce choix?

- En fait, toute cette configuration (Bloc argon=>étanche ; Diluant=>wing ; flottabilité=>étanche) est dictée par mon choix d'alimenté la BOV par le bloc de diluant: BOV = Bail Out Valve = DSV muni d'un deuxième étage de détendeur  qui permet de passer du recycleur au circuit ouvert en un clin d'œil. Donc, en situation normale (respiration sur le boucle du recycleur et flottabilité assurée par l'air de l'étanche) le diluant ne me sert qu'à diluer. De la sorte, en cas de passage transitoire en ouvert via la BOV le bloc de diluant qui l'alimente est toujours quasiment plein!

- Ce bloc argon de 2 l est tenu par des sangles (faites maison) à velcros fixées sur les anneaux latéraux côté gauche du dosseret du harnais. A noter, que pour des raisons de flottabilité trop importante, le coussin dorsal molletonné du harnais à été supprimé, et ce, sans aucune répercussion sur le confort.

- Flottabilité: Sans plomb de cheville, et avec un peu d'expérience on arrive assez facilement à positionner l'air contenu dans l'étanche, où l'on souhaite, et ce afin d'ajuster avec une grande précision son trim et son équilibrage. La wing qui, elle, n'est pas utilisée, est donc alimentée par le bloc de diluant. La wing n'est là qu'en secours, en  redondance. Cette configuration permet d'ajuster son trim  et son équilibre avec une grande précision (grâce à  l'utilisation de l'étanche), de garder le diluant quasi toujours plein (au cas de passage sur BOV) et d'assurer une redondance immédiate de flottabilité en cas de défaillance du "systéme argon".

 

  • Avantages:

Ainsi placé, le bloc argon trouve aisément sa place dans le scaphandre, se fait totalement oublier, on ne le sent pas du tout et le robinet est facilement accessible puisque le bloc est monté tête en bas.

 

  • Inconvénients:

- Bloc argon: nécessite un peu de "bricolage et de couture"

- La flottabilité par l'étanche au lieu de la wing nécessite un très bref apprentissage et il faut apprendre à accepter d'avoir éventuellement et occasionnellement de l'air dans les chaussons pour ajuster son trim.

 

  • Particularité de la mise en œuvre: 

- Une vielle sangle de bi (jaune et noire) est cousue, pourvue d'anneaux et passée derrière le dos du harnais AP puis dans les D ring qui tenaient le dosseret matelassé.  Cette sangle sert de support aux sangles qui maintiennent deux blocs: le bloc argon (2 litres) coté gauche et le "spare O²" (S06) à droite. Les sangles noires qui maintiennent les 2 blocs sont réalisés sur mesure (avec deux sangles, du velcro et une machine à coude... rein de bien sorcier) et les sangles jaunes et noires qui servent à les solidariser au harnais sont réglées de telle sorte que les 2 blocs ne gênent pas le passage confortable du dos du plongeur.

- Autres détails importants:

  • J'ai fait le choix d'utiliser cette sangle noire et jaune (ancienne sangle de portage d'un vieux bi) car elles sont très rigides. Ces sangles servent à déporter les 2 blocs un peu plus vers l'extérieur afin qu'ils ne soient pas contre mes omoplates mais de part et d'autre de mes côtes pour avoir un meilleur confort.

  • Ensuite le côté "spar O²" est plus long afin de déporter encore plus vers l'extérieur la S006 d'O² car tout contre le harnais j'ai déjà le pack d'accu de mon phare et je souhaitais que la S006 soit donc déportée au delà de l'accu! A l'usage c'est très confortable on ne sent absolument pas les blocs et leurs robinets restent facilement accessibles.

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Longueur de la boucle et tuyaux annelés... 
 
  • Qu'est-ce que c'est?

 La boucle est constituée de l'ensemble des éléments dans lesquels circule le gaz respiré par le plongeur: DSV/ BOV,  tuyaux annelés, filtre, contre-poumons, poumons du plongeur... Il est possible de raccourcir la longueur des tuyaux annelés afin de raccourcir la longueur de la boucle.

 

  • Pourquoi ce choix?

Pour améliorer le trim et le confort pour le dos, la machine est portée assez haute. En conséquence, les tuyaux annelés  du DSV, ainsi que leurs homologues du canister se sont vite retrouvés trop long. Ils ont donc été coupés afin d'avoir la boucle la plus courte possible sans nuire au confort respiratoire.

  • Avantages:

- Pas de longueurs trop importantes des tuyaux, pas de risque qu'ils se plient.

- Moins de volume de gaz dans la boucle: moins de lest

- Une boucle plus courte apporte  un meilleur confort respiratoire: Le gaz à moins de distance à parcourir.

- Boucle plus réactive aux différents rinçages, car moins de chemin à parcourir pour les gaz respirés et moins de volume (minimal loop).

- Boucle plus courte = quantité de gaz légèrement moindre à injecter lors des rinçages.

 

  • Inconvénients:

- Attention à ne pas tomber dans l'excès quant au raccourcissement de la taille de la boucle. Il faut tout de même un minimum de longueur pour que le mélange respiratoire se mélange convenablement.

- Attention: une fois les tuyaux annelés coupés, pas de retour en arrière possible sauf commande chez APD de tuyaux neufs.

- Nécessite d'adapter aussi la longueur du flexible MP qui alimente la BOV.

 

  • Particularité de la mise en œuvre: 

- Le démontage des tuyaux annelés APD afin de les coupés est une vraie "galère". Tout au moins pour les avant-dernières générations ( les nouveaux qui se bloquent avec des serre-flex sont plus faciles). Ils faut un outils spécifique et bien souvent ça ne suffit pas. Il faut en plus les tremper dans l'eau puis les stocker au congélateur afin que le gel bloque une bague et que l'on puisse dévisser l'autre.

Tous les tuyaux annelés ont été raccourcis de quelques cm. Machine sur le dos et plongeur debout l'embout arrive sous le menton. Les flexibles MP également, y compris celui qui alimente l'ADV. Tout est bien plaqué et ne fait pas d'anses. Le buzzer est coincé entre les flexibles MP diluant...


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BO: gestion et accrochage...
 (mise à jour du 19/08/2012*)
Les BO sont accrochés: à l'avant sous le bras via le leach, à l'arrière au D-ring de la fish-tail



Détail du "leach" qui permet d'accrocher les BO sous le bras: Elastique + corde. Le leach passe sous le bras. Pour accrocher il suffit de tirer sur le bout, l'élastique s'allonge se qui permet d'avoir la longueur nécessaire pour un accrochage aisé.


 
Idem coté "argon"
 
Plongée à -125m sur le Protée, config à 4 BO
  • Qu'est-ce que c'est?

Les temps de plongée qu'autorisent les recycleurs sont sans équivalent par rapport à ceux que l'on peut atteindre en circuit ouvert. Rançon de ce succès, il faut embarquer des volumes de gaz importants pour faire face à un abandon de son recycleur (défaillance grave), et envisager une remontée, ou une "sortie de trou" sur les blocs de circuits ouverts de sécurités, les fameux Bail-Out (BO). Plus les plongées sont longues et engagées et plus le nombres de BO se multiplie. Il faut donc embarquer avec soit plusieurs bouteilles, qu'elles soient à portée de main, facilement mis en œuvre, pour servir en cas de besoin, mais qu'elles ne nuisent pas au confort et à l'hydrodynamisme du plongeur recycleur (encombrement, trim, équilibre). Les points d'accroches de ses BO sont donc stratégiques.

 

  • Pourquoi ce choix?

J'ai adopté une configuration qui me permette d'embarquer jusqu'à 7 BO sans trop de gêne: deux sous chaque bras (2 x 2 = 4) et les autres en "bouquet" accrochés à la barre d'accroche dorsale, ou accrochés par le col seuleument au niveau de la fish tail. J'utilise des S80 mais surtout des 6,8l Carbonne 300b. L'avantage des carbones tient dans leur faible encombrement. On doit leur ajouter entre 2 et 3 kg de lest sous la forme de feuille de plomb: on peut ainsi maîtriser leur poids apparent et leur trim à loisir en fonction de la quantité de plomb ajouté et de l'endroit où on le place.

Pour les blocs carbones, j'ai fait le choix de les rendre quasi neutre plein (avec 300b dedans). On obtient cela en ayant pour les blocs "Dragër" (6,8l)  un poids à sec (bloc gonflé, mousquetons, détendeur, flexible et direct systéme) de l'ordre de11,3kg. Le réglage de leur trim se fera de façon à ce qu'ils aient le "cul légèrement flottant".

Il est clair qu'en faisant ce choix, on privilégie le confort en utilisation normale: respiration sur recycleur et BO ne servant pas. Le jour où j'aurai besoin de vider un de ces BO carbone, (il va de soit que, quand il sera vide, il flottera comme un ballon) je serais contraint de me séparer de ces blocs au fur et à mesure qu'il seront vidés: En souterraine ils resteront au plafond de la cavité où accrochés au fil, nécessitant une nouvelle plongée pour les récupérer, en mer ils pourront être mousquetonnés sur le bout de la gueuse et largués vers la surface.

Leur accrochage coté "col" se fait via un leach (bout + élastique + mousqueton) placés sous les bras, le cul sera mousquetonnés sur les anneaux de la fish-tail. Ils devront être le plus en arrière possible de façon à se retrouver derrière les bras. L'élastique permet de rabattre les blocs derrière (un peu comme en side-mount) alors que la corde, muni d'un gros nœud qui bloque les mousquetons, supporte le poids des blocs à terre. Il suffit d'attraper le leach et d'y tirer dessus, l'élastique se détend alors, pour avoir les blocs à porté de main, si on relâche le leach, l'élastique se tend et repositionne les blocs derrière les bras.

Les autres blocs, au delà de 4 seront accrochés ensemble sur un bouquet et accrochés à la barre placée derrière la fish-tail. Ou directement sur les D rings de la fish tail. Il faut que ces blocs soient vraiment neutre, et que leur trim soit réglé de façon à ce qu'ils aient le cul qui flotte afin de ne pas gêner le palmage, sous peine de les avoir dans les pattes tout au long de la plongée. En général on y place les plus riche en He.

  • Avantages:

- permet d'emporter un nombre de BO important et ce dans un confort relativement correct.

 

  • Inconvénients:

- Nécessite pas mal de temps pour accrocher tout ça et au début une aide extérieure ne sera pas du luxe. Mais avec l'habitude on y arrive seul assez facilement, ce qui permet donc être complètement autonome quant à son équipement.

  • Particularité de la mise en œuvre: 

- Le réglage de la bonne longueur du leach nécessite plusieurs plongées. Trop court, il sera inaccessible et on aura du mal à y accrocher les mousquetons des BO, trop long les blocs seront trop en avant et gêneront le plongeur.

- Il semble que moitié élastique / moitié bout soit un bon compromis.

- Attention à choisir la bonne dureté de l'élastique: trop souple il ne rabattra pas suffisamment les blocs vers l'arrière, trop dur il sera difficile de tirer le leach en avant pour clamper ou déclamper les BO.

- *(m.à.j du 19/08/2012).L'agencement et l'ordre des BO est important. Je place mes BO toujours selon le même ordre et la même logique, de façon à ce qu'en cas de remontée sur BO je les utilisent toujours dans le même ordre: "De haut en bas et de gauche à droite". Exemple avec 4 BO: Le 1er BO utilisé sera celui placé le plus haut sous mon bras gauche, puis ensuite celui juste dessous toujours sous mon bras gauche, puis celui le plus haut sous mon bras droit et enfin celui le plus bas sous mon bras droit. Exemple: plongée à 125m sur le Protée: je pars avec 4 BO: Le BO fond 10/70 est directement sous mon bras gauche; le 18/45 juste en dessous côté gauche; le 35/30 en haut sous mon bras droit et enfin le 50% en bas sous mon bras droit. L'O² est soit sur le pendeur soit sur le bateau.

   
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La BOV connectée sur le bloc de diluant
 
  • Qu'est-ce que c'est?

La BOV est un embout de recycleur sur lequel est greffé un deuxième étage de détendeur. C'est donc un DSV avec un deuxième étage. Ce 2éme étage est alimenté par un flexible MP qui amène du gaz depuis le bloc de diluant ou grâce à une connexion externe type swagelock qui permet d'y connecter un BO. Par simple rotation et sans jamais avoir à lâcher l'embout on passe de la respiration sur le recycleur à celle en circuit ouvert du gaz qui est connecté à la BOV.

Ma BOV est connectée sur le diluant. Soit un bloc de 2 litres. Je ne suis pas favorable aux changements de connexion de divers BO au cours de la plongée, ça fait "encore un truc à penser" alors qu'il y en a assez comme ça en plongée recycleur et un risque d'erreur supplémentaire.

 

  • Pourquoi ce choix?

BOV sur diluant: L'idée c'est d'admettre et d'intégrer que le passage en circuit ouvert sur la BOV ne peut être que transitoire. La BOV ne sera jamais aussi confortable qu'un "vrai détendeur". En circuit ouvert, en respirant sur le bloc de 2 l du diluant, il est bien évident que ce n'est qu'un répit qui peut aller de plusieurs minutes par faible profondeur à moins d'une minute à plus de 100m. Mais un répit qui peut permettre de prendre LA bonne décision. Certes dans le pire des cas une minute ce n'est pas beaucoup, mais ça permet tout de même de faire le point, reprendre ces esprits et de décider quoi faire:

Soit le problème est identifié, gérable via la boucle et il suffit alors de rebasculer l'embout sur la boucle après avoir vérifié la PPO² de celle-ci...

Soit le problème est plus grave, mal identifié ou il persiste un doute et il reste assez de temps pour passer sur BO et faire la remontée en ouvert sur BO.

  • Avantages:

On connait le diluant qui alimente sa machine, sa teneur en O² surtout, donc dès que l'on bascule sur la BOV on sait précisément ce que l'on respire. Contrairement au cas où la BOV est connecté sur un, voire plusieurs diluants différents au cours de la plongée.

  • Inconvénients:

- Oblige de TOUJOURS partir avec un bloc de diluant plein.

- Le passage sur BOV n'est que TRANSITOIRE et en aucun cas la solution définitive. C'est juste un moyen pour se donner un peu de temps supplémentaire.

- Comme tout détendeur il nécessite une révision à espace régulier, ça complique un peu plus la machine et augmente le risque de fuite...

- Attention en cas d'utilisation d'un diluant très hypoxique de ne pas le respirer trop près de la surface.

 

  • Coût:

La BOV APD est un exemple d'intégration et très fiable, mais elle à un coût: 724€

 

  • Particularité de la mise en œuvre: 

La BOV APD, bien que légère en bouche et performante nécessite les deux mains pour passer du DSV à la BOV.

La BOV AP... élégante, légère en bouche  et confortable... Mais nécessitant les deux mains pour passer de CCR à OC et un entretien régulier...


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Plombs de trim
     
Afin de perfectionner mon trim, en fonction des BO emportés et de ma config j'ai confectionné des "petits lests d'appoint". Ayant fait le choix d'utiliser les poches à lest d'origine pour y loger divers accessoires (masque de secours, longe de palier, compas, parachute de secours...), je ne pouvais plus y loger du lest.
J'ai donc confectionnés avec de la feuille de plomb des lests de 500g et 1kg qui se placent contre la sangle abdominale et qui se fixent à l'aide d'un bout de sangle et de clips en plastique.
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Le "spare O²"
(mise à jour du 19/08/2012)
 
  • Qu'est-ce que c'est?

C'est un petit bloc de secours contenant  de l'O² pur, un détendeur oxy, et un flexible DS oxy-clean. Ce bloc sert de secours en cas de défaillance de l'alimentation principale en O² du recycleur. En le connectant grâce à son DS sur l'injecteur manuel de la machine on peut "piloter" le recycleur manuellement et poursuivre la remontée en "manuel". La taille du bloc dois être suffisante pour assurer le fonctionnement de la machine lors de la remontée, mais ni trop lourd ni trop encombrant, afin de se faire oublier. J'ai choisi un bloc alu S006 (0.9 litre - à 230b). Il est porté du coté droit (coté O² du recycleur) en symétrie du bloc argon.

 

  • Pourquoi ce choix?

Parce que l'alimentation en O² du recycleur était la seule partie qui n'avait pas encore sa redondance. On peut très bien avoir une fuite qui vide le bloc d'O², ou une panne sur le détendeur O²... D'où l'idée d'emporter un petit bloc d'O² avec détendeur et flexible DS qui sera connecté sur l'injecteur manuel en cas de défaillance de l'alimentation O² principale. Il faudra alors gérer le recycleur en manuel grâce à l'injecteur d'O² qui se trouve sur le faux poumon droit de la machine.

Le choix d'une S006: Déjà ces blocs sont en alu, donc pas lourd. Une S006 n'est pas trop volumineuse et s'intègre assez bien dans une config déjà assez lourde. Elle fait disposer de 0,9 x 230 = 207 litres. Si on prend une consommation moyenne de 1,5l d'O² par minute ça nous donne une autonomie de 138' (2h18). Ce regain d'autonomie, même s'il peut ne pas être suffisant pour certaine plongée très engagées, permet tout de même de  rejoindre la barre de palier des 6m lors de "grosses" plongée puis d'y retrouver les blocs de secu... ou de rejoindre l'entrée d'une cavité ou l'on aura laissé un bloc de secours.

 

  • Avantages:

- Prise en compte du risque "Panne d'O²": Ma config. est conçue pour pouvoir profiter pleinement des fantastiques possibilités de ma machine. Mais des plongées plus longues, plus engagées signifient aussi plus de temps d'immersion et plus de sollicitation de la machine.  J'essaye de mettre le plus de chance de mon coté en faisant des planifications sérieuses est réalistes, mais aussi en prévoyant de palier à presque toutes les défaillances possibles et imaginables. Certain éléments sont doublé, voire triplés pour d'autres... Le dernière vulnérabilité, au niveau de la redondance et de la sécu, restait autour de l'alimentation en O² de la machine. Je prévois toujours un BO O² pur de 7l ou plus, mais, soit il reste sur le bateau, ou au pendeur à 6m ou encore accroché au fil à l'entrée d'une cavité. L'ajout de ce "spare O²" permet d'apporter une redondance à l'alimentation en O² de la machine et de ne plus accepter le risque "Panne d'O²" en y apportant une solution simple et efficace.

- Simplicité: Un petit bloc alu, pas encombrant, un détendeur O² et un flexible DS O² compatible avec la connectique AP. et c'est tout, pour retrouver d'un coup près de 138' d'autonomie en cas de panne d'O².

 

  • Inconvénients:

Un bloc de plus a installer sur la machine, du poids en plus et un flexible de plus viennent compliquer encore un peu une configuration déjà lourde.

 

  • Coût:

- Une S006 neuve = 114€ chez INNODIVE ça se trouve aussi facilement d'occasion...

- Un détendeur type argon fait très bien l'affaire, ils sont simple compact et facile à rendre O² clean:  36€ chez INNODIVE

- Un flexible DS O² clean de 92cm: 50€ neuf chez APDiving ou on peut y adapter des flexible DS type Scubapro...

 

  • Particularité de la mise en œuvre:

Il faut impérativement que le détendeur et la S006 soient O² clean: Soit un dégraissage sérieux, soit un détendeur et un bloc O² clean d'emblée. Il faut un peu de patience et de minutie pour coudre et ajuster l'ensemble des sangles qui tiennent tout le système.

Pas besoin de soupape de sécurité comme sur un détendeur branché à un bloc argon qui peut rester ouvert et non utilisé pendant longtemps, car la S006 d'O² reste fermé en général et lorsque que l'on l'ouvre c'est pour l'utiliser...

 
Le spare O² à poste devant le pack d'accu TT3 du phare Tillytec, avec son flexible jaune...

 
 
 
Le flexible jaune provenant du bloc d'O² de secours (spare O²)avec direct-system compatible, en attente près de l'injecteur manuel d'O².
 

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