"Tek... nique"
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Technique: Repérage et balisage
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[15/03/2009]
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 Ce
qui suit n'est pas un cours, encore moins une leçon, au mieux il s'agit
d'une proposition de solutions et d'idées livrées ici en toute
subjectivité. Libre à vous de vous en inspirer... ou pas... |
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Si vous êtes aguerris à l'utilisation des "enseignures" ou des "amers" et que vous les avez pris vous même alors utilisez les... Pour les autres oubliez... Oubliez la fenêtre et autre clocher qu'il faut aligner avec le phare et le 3éme pylône EDF... Cette méthode qui était en vogue avant que les GPS ne soient "dé-brouillés" est réservée aux initiés et ne permet que trop aléatoirement de localiser une épave sous plusieurs mètres d'eau!!! De plus, entre le moments où ces amers ont été pris et maintenant il y a fort à parier que l'urbanisme grandissant de nos côtes est quelque peu modifié les repères... La seule méthode efficace est l'utilisation combinée d'un GPS et d'un sondeur... De nos jours ce sont deux appareils fiables, incontournables et relativement accessibles financièrement. Les points GPS des épaves sont facile à trouver avec internet (voir ci contre). Les sites internets spécialisés donne aussi une indication de l'orientation (l'axe) de l'épave, qu'il vous faudra noté soigneusement. Une fois l'épave choisie, il faut la repérer sur une carte marine ou en ligne par exemple, pour bien appréhender son exposition aux vents et courants éventuels. Passons le chapitre où l'on vous recommande chaudement de bien vous enquérir des prévisions météo de l'état du bateau, et de son armement... et naviguons directement grâce à votre GPS vers l'élue de vos palmes. |
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| Une fois
sur place (points GPS) il faut alors sonder consciencieusement la zone.
Même les GPS dernières générations et l'arrêt du brouillage par les
militaires ne donnent pas une position suffisamment
précise pour se passer d'un sondage en règle: Il faut sonder à vitesse
lente en privilégiant les passages perpendiculaires à l'axe supposé de
l'épave. Plusieurs passages sont nécessaire. Une fois que l'on a la
certitude d'être bien au dessus du bon écho il faut sans attendre et avec un tout petit "coup de marche
arrière" jeter un "bobineau" qui devra servir de repère fixe pour un
nouveau sondage. Afin de confirmer que les plongeurs ne se retrouveront
pas 60m plus bas "in nowhere"... Si si... ça arrive...c'est du vécu! Si l'écho et le GPS sont en concordances on peut
alors jeter la gueuse définitive. Ci-contre la solution de "gueusage" préconisée par Epaves-passion.com: Un lest de fond d'au moins 8 à 10 kg afin qu'il descende vite et bien à la verticale du point de largage. Il faut que ce lest soit de forme ronde ou ovoïde en plomb si possible. Le mieux est de fondre du plomb avec un chalumeau et de le couler dans un moule de forme ronde en y ajoutant un anneau. L'avantage de ce type de lestage est qu'il ne devrait pas s'accrocher aux tôles puisque il est de forme ronde. Ensuite il est préférable d'y fixer quelques mètres de chaine puis du bout. Ainsi la chaine ne se coupera pas en frottant contre les tôles. Le bout devra être plus long d'environ 20% que la profondeur (si fond à 50, 60m de gueuse suffisent). Le bout passe dans un anneau sous la bouée de surface où il peut coulisser librement puis il se termine par un contrepoids d'1 kg (genre plomb de ceinture) muni d'un mousqueton. Le contre poids tendra la gueuse et placera la bouée quasiment à la verticale de l'épave. On prendra soin de mousquetoner le contrepoids au bout principal afin qu'en cas de courant et de faible visibilité les plongeurs ne se trompent pas de bout. Cela évitera qu'ils se retrouve à 10m de profondeur coté contrepoids et trop éloigné du bout qui jointe l'épave qu'ils auront du mal à rejoindre à contre courant... |
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Manque
de bol (de technique ou d'habitude...) la gueuse tombe à coté...Malgré toutes les précautions prise lors
du balisage il peut arriver que la gueuse tombe dans le sable
notamment quand celle-ci est profonde. Malgré tout, si vous avez bien
fait votre boulot et même en cas de faible
visibilité l'épave tant convoitée ne devrait pas être bien loin... Mais,
de quel coté chercher et comment s'y prendre?
En tout état de cause ne jamais lâcher le bout de la gueuse c'est votre lien avec la surface d'une part et c'est le seul point fixe à partir duquel vous pourrez commencer vos cherches d'autre part Stabilisez-vous à quelques mètres du fond en tenant le bout. Si vous apercevez l'épave sortez votre dévidoir, accrochez le à la gueuse et palmez vers l'épave où vous enroulez votre dévidoir (bobine bloquée) autour d'une "pièce" reconnaissable de l'épave. . Votre fil servira de repère pour les planquées suivantes (Veillez à bien leur dire de ne pas se déhalez sur ce fil: trop fin et pas assez fixé à l'épave). Un tour simple autour d'un bastingage (par exemple) suffit pour que le dévidoir reste bien à sa place. En cas de remontée en pleine eau ou d'oubli de récupération du dévidoir par la dernière palanquée le "tour simple" se "dé-enroulera" du bastingage et vous le récupèrerez avec la gueuse. Si la visi n'est pas bonne... No panic! Restez bien stabiliser à quelques mètres du fond ( pour ne pas soulever de vase) gueuse en main et là, fermer vos yeux quelques secondes afin que votre regard s'habitue à la luminosité plus faible. Ensuite cherchez autour de vous une éventuelle masse plus sombre. Fixer alors votre dévidoir à la gueuse et palmez vers elle. Si c'est bien l'épave procédez comme ci-dessus. Dans le ca contraire rembobinez et revenez à la gueuse. On peut également chercher les poissons qui habitent les tôles (anthias par exemple). En général ils ne sont pas en pleine eau mais gravitent autour de l'épave et vont s'y réfugier en cas de danger. Cherchez l'anthias il vous guidera vers l'épave... Si vraiment il n'y a ni masse sombre ni poissons, deux solutions s'offrent à vous: remonter le long de la gueuse et s'il vous reste assez de gaz retenter après un second gueusage ou dérouler un dizaine de mètres de fil depuis la gueuse et palmez en cercle autour de la gueuse à la recherche de cette masse sombre ou d'anthias... Le pilote du bateau peut également vous donner de précieuses indications. N'oubliez pas que pendant que vous étiez en train de vous équiper, lui, a visualisé l'épave sur le sondeur. Il sait comment elle est, et peut avoir une bonne idée d'où elle se situe par rapport à la gueuse, si celle-ci n'était pas posée sur le pont de l'épave. N'hésitez pas à lui demander un cap (gueuse / épave) qui vous indiquera une direction pour débuter vos recherches dans le cas où la visi n'excède pas quelques mètres au fond. |
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dans son garage!!!